1-Jour-1-Ancêtre : naissance de Johanna Bauer entre France et Allemagne

Johanna BAUER (ca 1670 - 1724) naît à Lebach (aujourd’hui en Allemagne) et y décède ce 17 février 1724 âgée d’environ cinquante quatre ans. Elle laisse veuf Mathias SCHU avec qui elle a eu au moins deux fils, Johann et Jakob. Je ne vous raconterai pas d’histoires, je ne peux pas « sourcer » mes renseignements sur cette ancêtre que je détiens de contacts français et allemands sur Généanet sans qu'eux même n'aient publié les actes correspondants.

Par contre, ce qui est intéressant, c’est d’identifier le parcours et les raisons qui ont mené les descendants de Johanna supposément d’Allemagne en France, dans l’Oise. Parce que, si Lebach est aujourd’hui une ville allemande ça n’a pas toujours été le cas. Depuis Louis XIV (et Vauban) la ville fortifiée de Sarrelouis, district dont dépend Lebach, est française. Johanna est donc née en France et pas en Allemagne, comme je continuerais de le croire si je n’avais dû « creuser » pour écrire ce papier.

Ce petit land est aujourd'hui le plus francophile et le plus francophone des lands allemands.

Revenons à Johanna et à ses descendants qui quittent Lebach pour s’installer non loin de là en Rhénanie-Palatinat, à Wiesbach également ville frontalière de Moselle. Wiesbach se trouve dans la circonscription de Pirmasens et se trouve donc être également française, département de Mont-Tonnerre, de 1793 à 1814.

Si son frère aîné voit le jour dans une Wiesbach française, c’est dans une Wiesbach allemande que naît en 1820 Philippine WALTNER, descendante de Johanna. Elle sera même la seule de cette lignée a être réellement née en Allemagne. Après le décès de ses parents alors qu’elle est encore jeune, elle décide de quitter l’Allemagne pour la France. Cela confirme, on peut le supposer, l’atavisme français de ses ancêtres. Les générations suivantes seront toutes françaises et, finalement, européennes.

Grâce à cette rubrique « Anniversaire » j’ai ainsi pu éclairer ce parcours d’une famille entre deux pays aujourd’hui heureusement réunis au sein de l’Europe.

Ce défi entre généalogistes consiste à « raconter l'histoire d'un ancêtre à partir d'une date précise. C'est une façon de mettre en lumière les "obscurs", ceux dont on parle peu. Une date, un ancêtre qui a connu un événement ce jour-là et une publication exactement à la date choisie ou presque...