Ce blog étant, à l'origine, destiné à mes enfants et petits-enfants, il est logique que je vous présente la généalogie des parents, aïeux et bisaïeux, comme je l’ai fait pour moi, de mon épouse.
Les Dailly, Brunelet, Cambour et Boyer
Les photos des cinq ascendants de mon épouse, Marie-José Dailly, présentées ici sont des photos de jeunesse. Quant au couple de ses bisaïeux Dailly / Cambour, nous n’avons pas pu trouver de photos d’eux, leur histoire quand nous la raconterons dans de futurs articles, en explicitera les raisons.
Alain Dailly (1938-1983)
C’est à Nouméa que nait Alain, en 1938. Il en conservera bien sûr un souvenir vif, puisque c’est seulement à neuf ans qu’il quitte le territoire pour rejoindre la métropole avec ses parents et sa soeur. La famille s’installe au Vaudreuil dans l’Eure et il y rencontre Monique Dailly avec qui il se marie à la vingtaine. Après des études de biochimie, il entre dans l’industrie et gravit les échelons pour devenir directeur d’usine. Il décède à Paris alors qu’il n’avait que 45 ans.
La branche Dailly
Louis DAILLY (1903-1950) nait à Amfreville-les-Champs dans l’Eure et quelques mois après sa naissance il est placé, avec son frère, à l’Assistance Publique. Très jeune il s’engage, fait l’école de Gendarmerie à cheval et part en poste à Nouméa en Nouvelle-Calédonie. Il y rencontre Marie-Antoinette BRUNELET (1907-1984) avec qui il se marie. Le couple quitte la Nouvelle-Calédonie et viens s’installer dans l’Eure, au Vaudreuil.
Les parents de Louis, Victor DAILLY (1873-1915) et Augustine CAMBOUR (1875-1904) sont originaires respectivement d’Amfreville-les-Champs et de Roncherolles-sur-le-Vivier en Seine-Inférieure (devenue depuis Seine-Maritime). Ils se marient en 1903, sont parents en janvier puis en décembre 1903 et Victor se retrouve veuf l’année suivante. Sa vie sera courte puisqu’il fait partie des « morts pour la France » de la grande guerre en 1915.
La branche Brunelet
Revenons à Marie-Antoinette BRUNELET (1907-1984), née à Nouméa, veuve et éloignée de sa famille restée en Nouvelle-Calédonie trois ans après son arrivée en métropole. Elle y élève ses enfants, reçoit des visites des calédoniens, mais ne retournera jamais sur son territoire. Elle décède, en 1984 en ayant été trois fois arrière-grand-mère.
Les parents de Marie-Antoinette, Louis BRUNELET (1863-1913) et Jeanne BOYER (1877-1952) sont originaires respectivement de Paris et de Béziers dans l’Hérault. Ils se marient à Nouméa en 1892 après que Louis ait été libéré des travaux forcés et doté de terres à cultiver. Louis décède dix ans plus tard et Jeanne mènera leur progéniture d’une main de fer, garantissant ainsi leur réussite. Elle décède à Nouméa.
Des origines géographiquement éloignées
La branche paternelle Dailly est certes originaire d’Amfreville et de Cuverville depuis de nombreuses générations, mais par la voie du mariage trouve des origines en Nouvelle-Calédonie, mais plus exactement à Paris et dans l’Aisne par les Brunelet et à Béziers (et plus loin encore…) par les Boyer.
Un temps de génération élevé
L’écart entre les générations, coté Dailly,
Le temps de génération, en biologie, est l’écart moyen entre deux générations consécutives. Le temps de génération des populations humaines est généralement compris entre 22 et 32 ans. Le plus éloigné de mes bisaieux paternel étant né en 1852 soit un siècle avant moi (à un an près), le « temps moyen de génération » entre ce bisaïeul et moi-meme se situe à plus de 33 ans, au plus haut des écarts généralement constatés.
Les Leturc, Schabad, Jeanfrançois et Duval
Les sept photos sont, comme vous pouvez en juger, des photos de jeunesse.
Monique LETURC (1938-2018)
Elle nait à Saint-Etienne-du-Rouvray, en Seine-Maritime. Elle vivra son enfance en Seine-Maritime avant de rejoindre ses parents installés dans l’Eure à Saint-Pierre-du-Vauvray. Elle exerce comme secrétaire et se marie avec Alain Dailly en 1958. Elle passera dès lors toute sa vie au Vaudreuil où elle élèvera ses enfants et accueillera ses huit petits-enfant et ses deux premiers petits-enfants.
La branche Leturc
René LETURC (1915-2014) nait à Saint-Etienne-du-Rouvray. Il est employé des chemins de fer de l’état quand il se marie avec Suzanne SCHABAD (1917-2011), puis travaille dans l’industrie. Il finit sa vie à Gaillon et décède à Tosny, dans l’Eure.
René LETURC a pour parents Henri LETURC (1881-1944) et Mary JEANFRANÇOIS (1882-1944). Henri est né à Vire, dans le Calvados, mais passe son enfance à Nonancourt dans l’Eure, avant de rejoindre la Seine-Maritime à Oissel pour travailler à la Cotonnière, puis au Chemins de fer de l’état. Mary nait à Oissel et travaille jeune à la Cotonnière où elle rencontre son futur époux. Elle décède en 1944 à… Erquery dans l’Oise.
La branche Schabad
Revenons à Suzanne SCHABAD (1917-2011). Née à Saint-Etienne-du-Rouvray, elle travaille jeune comme tisseuse dans l’industrie textile florissante. C’est à vingt et un an qu’elle épouse René LETURC, avec qui elle aura deux enfants. Elle travaille alors comme femme de ménage et exerce, notamment au château de Jeufosse bien connu… Elle vivra une vieillesse heureuse à Gaillon dans l’Eure.
Les parents de Suzanne, Gaston SCHABAD (1884-1932) et Marie DUVAL (1881-1955) sont originaires respectivement de Courcelles-lès-Gisors, dans l’Oise et de Saint-Etienne-du-Rouvray. Ils se marient dans la commune de l’épouse où Gaston exerce d’abord dans le textile comme rattacheur avant de devenir conducteur aux Chemins de fer de l’état, lui aussi. Lui décède avant ses cinquante ans et elle à plus de soixante dix ans.
Une implantation normande mais aussi des origines alsaciennes du Haut-Rhin pour moitié.
Les Leturc sont normands, même s’ils ont bougé entre Eure-et-Loir, Calvados et Seine-Maritime. Ils partagent avec les Schabad, qui ont quitté l’Alsace après la guerre de 1870, des origines professionnelles dans les métiers du textile
Un temps de génération cette fois ci assez court
Les Leturc / Schabad, à l’inverse des Thirel / Jumelle, Klein / Martin et Dailly / Brunelet se situe dans la fourchette basse des écarts moyen entre générations avec 25 années en moyenne. Dit autrement, mes parents et les grands parents de mon épouse ont en commune d’être nés à la même période, au début du 20ème siècle.
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